Matra lance le scooter électrique e-MO. Le constructeur que l'on connait plutôt pour sa fabrication d'armement et ses anciennes fabrications automobiles comme les Matra Simca Rancho, Baguera et Murena avait déjà lancé sa gamme de vélos à assistance électrique i-step et ses quadricycles GEM.



Commercialisé par la marque en partenariat avec le taïwanais E-Ton, le petit moteur 100 électrique du e-MO lui permet de se déplacer silencieusement et sans polluer à une vitesse de 45 km/h avec une autonomie d'environ 40 kilomètres. Sa batterie est pourvue d'une poignée de transport lui permettant ainsi d'être transporté et rechargé en moins de 2 heures sur une prise électrique classique.

Concernant la partie cycle, Matra a opté pour un châssis tubulaire minimaliste permettant ainsi au scooter de ne pas dépasser les 50kg à vide. Associée aux jantes de 14 pouces, cette simplicité lui permet d'offrir une très appréciable confort et une maniabilité qui sera très apprécié dans une utilisation urbaine intensive.



Comme pour une Smart, les blocs de carrosseries sont proposés au choix en couleur blanche, noir, pistache ou framboise et peuvent être changés en quelques secondes. Le tableau de bord dessiné tout en rondeur intègre un écran LCD avec le compteur de vitesse, l'indicateur de kilométrage, une jauge de charge de batterie et les témoins de clignotants et de plein phare.

Le Matra e-Mo peut faire l'objet d'une subvention de la part de la Mairie de Paris et des municipalités subventionnant les scooters électriques. Le prix de 1790 euros peut donc passer sous la barre des 1400 euros, ce qui en fait un véhicule très sympa, pratique et pas cher... L'e-Mo bénéficie d'une garantie pièces et main d'oeuvre de 2 ans ou 12 000 km.

Pour 2009, le Gilera Nexus 125 i.e. s'offre un nouveau moteur 125 cm³ et une puissance maximum annoncée à 14,9 ch. Du 300 cm³ du Nexus jusqu'au puissant bicylindre équipant le GP 800, ce nouveau bloc 125 cm³ du groupe Piaggio conclut la mise à niveau de l'ensemble des cylindrées. Le monocylindre 4 soupapes adopte un système d'injection électronique en remplacement de son traditionnel carburateur. Un carter moteur ainsi qu'une pompe à eau à paliers électromagnétiques aident à le différencier rapidement de son prédécesseur.

Selon le constructeur, outre le fait d'être moins polluant et moins gourmand de 20%, l'ensemble de ces améliorations permet de meilleures performances, un meilleur silence de fonctionnement, une fiabilité accrue permettant des révisions espacées tous les 10000 kilomètres contre 6000 auparavant, et donc une réduction des coûts de maintenance de 65%.

Le premier janvier 2009 apporte une importante réforme du permis de conduire pour les personnes conduisant un scooter dont la puissance est inférieur à 125 cm3. La possibilité de conduire un 125 avec un simple permis B auto est révolue. En résumé, de quoi s'agit il exactement.

Le détenteur d'un permis B depuis plus de deux ans pouvait auparavant conduire une motocyclette d'une cylindrée de moins de 125 cm3. Le décret du 23 décembre 2006 modifie cela en instaurant à partir du 1er janvier 2009, une formation obligatoire de 3 heures pour tout détenteur du permis B depuis le 1er janvier 2007 désirant conduire ce type de motocyclette, conformément à la décision du comité interministériel de la sécurité routière du 6 juillet 2006. Un arrêté du 27 novembre 2008 précise le contenu de cette formation, que les formateurs pourront adapter aux besoins spécifiques de chaque élève.

Cette formation de 3 heures sera dispensée dans une école de conduite ou une association agréée. Elle pourra être suivie dans le mois précédent la date anniversaire des deux ans de permis B.

A l'issue de la formation, l'école de conduite délivre une attestation de formation à l'apprenti conducteur et en adresse un exemplaire à la préfecture. Le préfet délivre ensuite un nouveau permis de conduire portant l'autorisation de conduire une motocyclette légère.

Les conducteurs concernés ne respectant pas cette nouvelle règle risqueront d'une contravention de 4ème classe d'un montant de 135 euros ainsi qu'un retrait de 3 points sur leur permis de conduire.

Les motocyclistes représentent actuellement 1,1% du trafic, mais 10,1% des accidents corporels et 18% des personnes tuées sur les routes. L'objectif de cette formation est de lutter contre la sur-mortalité des utilisateurs de deux-roues motorisés.

Le descendant du mythique Solex évolue. Pour 2009, le e-solex se dote désormais d'une batterie lithium-polymère qui avec 1,2 kg pèsera moins lourd. Une batterie coréenne remplace la chinoise pour augmenter l'autonomie de 6%. La recharge de la batterie est désormais directement possible sur la machine grâce à une prise ad-hoc et une connectique plus fiable. L'alimentation est modifié pour une plus grande souplesse au démarrage.

L'équipement s'embourgeoise un peu avec l'arrivée d'un deuxième rétro, d'une selle réglable... (+ 6 cm), un compteur digital avec jauge à segment de capacité batterie, un tendeur de chaîne amélioré, des embouts et poignées de guidon renforcés. la détente de la fourche est adoucie et le disque est maintenant solidaire du moyeu avant.

Ces améliorations étaient attendues par les clients, mais avec une augmentation du prix de 345 euros, l'embourgeoisement a un prix.

Après avoir bénéficié d'un restyling en 2007, le Yamaha Neo's 50 adopte en 2009 une motorisation 4 temps à refroidissement liquide et injection. Déja monté sur le Giggle, le moteur affiche une puissance de 3,15 chevaux pour un couple de 3,15 Nm à 7000 tr/mn et est tellement silencieux qu'il faut parfois tendre l'oreille pour l'entendre. Le freinage est équipé d'un disque de 190 mm à l'avant et d'un tambour arrière. Avec sa faible consommation, le réservoir de 5,4 litres essence autorise une excellente autonomie. La machine est dotée d'une instrumentation digitale agréable et d'un coffre permettant le rangement d'un casque intégral. Avec ses roues 12 pouces, le Neo's pèse 91 kg avec une hauteur de selle de 790 mm.